La corruption est-elle prise au sérieux ?

Indice de perception de la corruption 2021
Indice de perception de la corruption 2021 - Transparency International
Indice de perception de la corruption 2021 - Transparency International
Indice de perception de la corruption 2021 - Transparency International
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L'ONG Transparency International a publié l'édition 2021 de son Indice de Perception de la Corruption dans le monde. Dans le classement, la France gagne une place par rapport à l'année 2020 malgré une certaine "stagnation". Nous donnons-nous les moyens de lutter efficacement contre la corruption ?

Avec
  • Didier Migaud Premier Président de la Cour des comptes
  • Olivier Marleix Député Les Républicains (LR) d'Eure-et-Loir. Il a reçu, en 2020, un Prix éthique de l'association Anticor.

Ce matin l’ONG Transparency International a publié l’édition 2021 de l’indice de Perception de la Corruption. Celui-ci est considéré comme le principal indicateur de corruption dans le secteur public et permet, année après année, de mesurer les avancées et les reculs, pays par pays, de ce phénomène dans le monde.

Pour cette édition, la France stagne à la 22e place sur 180, et manque, malgré les multiples lois votées depuis l’affaire Cahuzac et la création d’institutions dédiées à la surveillance des conflits d’intérêts, pantouflages ou de la corruption transnationale, d’une grande politique publique en la matière.

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Jusqu’à présent, ce thème ne semble pas s’imposer dans le débat public et encore moins dans la campagne électorale en cours.

Pour ce débat, Emmanuel Laurentin reçoit  Patrick Lefas, président de Transparency international France,  Didier Migaud, président de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) et  Olivier Marleix, député d'Eure-et-Loir, vice-président des Républicains.

"Les comparaisons entre États sont toujours très intéressantes et très instructives. On remarque qu'il y a aussi un problème de culture, dans les pays nordiques, il y a une culture différente de la nôtre, et ces sujets là (corruption) sont au coeur des préoccupations quotidiennes" Didier Migaud

"Je crois qu'il faut voir le verre à moitié plein, et admettre qu'on a pas mal progressé ces dix dernières années, on a évoqué l'affaire Cahuzac qui a été à l'origine de la création de la  Haute Autorité pour la transparence de la vie publique que préside Didier Migaud, avec des obligations très fortes pour beaucoup d'élus de publier leur patrimoine en débuit et en fin de mandatOlivier Marleix

"Ce qui nous manque, c'est l'appréciation du risque de corruption, et donc de mettre en place des plans de prévention de la corruption, ça existe pour les entreprises, il faudrait le rendre obligatoire pour les collectivités locales, du moins pou rles plus importantesPatrick Lefas,

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