La défaite de Trump porte un coup à la vague populiste qui déferle sur les démocraties occidentales depuis plusieurs années. Cet échec ébranlera-t-il pour autant le "trumpisme" ? Quels échos peut-il avoir sur des régimes similaires comme en Europe ?
- Enrico Letta Président de l’Institut Jacques Delors. Ancien Doyen de l’École des affaires internationales de Sciences Po Paris (PSIA) et ancien Président du Conseil des ministres italiens.
- Pierre Rosanvallon Historien, professeur émérite au Collège de France, titulaire de la chaire d'Histoire moderne et contemporaine du politique au Collège de France
- Tamara Boussac Docteure en histoire et civilisation des États-Unis, maîtresse de conférences en études anglophones à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Depuis le début de sa présidence, il y a quatre ans, Donald Trump est apparu comme une figure particulière de ce qu’on a appelé le populisme. Un populisme qui plongeait ses racines dans une partie de l’histoire américaine mais qui en croisait d’autres se développant sur tous les continents et particulièrement en Europe.
La défaite du président sortant face à Joe Biden ne signifie pas pour autant que ce qu’on a appelé le "trumpisme" va disparaître avec son départ de la Maison Blanche : bien que battu, Donald Trump a fait le plein de voix et les espoirs qu’il portait pour une partie des citoyens états-uniens vont peut-être se réinvestir sous d’autres formes.
Cette défaite aura-t-elle des répercussions sur d’autres leaders qualifiés de populistes en Europe comme Boris Johnson ou Matteo Salvini ? C’est une autre question que nous poserons ce soir à nos trois invités : cette défaite signifie-t-elle le recul du populisme ?
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