

Sur le papier, le macronisme n'est ni de droite ni de gauche. Il se veut pragmatique, progressiste et toujours en mouvement. Mais qu'en est-il après la moitié de son mandat ? A-t-il changé de doctrine ou s'est-il adapté aux situations et aux attentes d'un électorat, jusqu'à durcir certaines lignes ?
- Julien Fretel Professeur de science politique à l'Université Paris 1-Panthéon Sorbonne, il a codirigé "L'entreprise Macron" (PUG, 2019)
- Marie Lebec Députée LREM des Yvelines, première vice-présidente du groupe LREM à l'Assemblée nationale
- Aurélien Taché Député LREM, membre de la commission des affaires sociales.
Trahison des engagements de 2017, dérive autoritaire, État autoritaire, principes de la démocratie libérale remis en cause: ces expressions sont habituellement celles de l’opposition qualifiant le gouvernement. Mais le plus étonnant, c’est que ces termes ont tous été utilisés par des membres de la majorité LREM élus en 2017, dont certains, il fait l’avouer ont quitté le groupe à l’Assemblée Nationale.En cause, les déclarations du Ministre de l’Intérieur mais aussi le projet de loi sur la sécurité globale qui n’a pas été votée par la totalité de la majorité à l’Assemblée la semaine dernière en première lecture.
Pourquoi ce qui en d’autres temps aurait été qualifié de fronde ressemble-t-il aujourd'hui à un désaveu ?
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