Alors que l'institution policière est dénoncée pour ses dérives violentes et racistes, les policiers eux-mêmes manifestent contre Christophe Castaner, obligé de rétropédaler sur l'annulation de la technique dite de l'étranglement. L'autorité du ministre de l'Intérieur est-elle remise en question ?
- Camille Chaize Commissaire de police, Conseillère du directeur général/Ajointe au SICoP, Service d’Information et de Communication de la Police.
- Arnaud-Dominique Houte Professeur d'histoire contemporaine à Sorbonne-Université
- David Dufresne Journaliste
Cette expression de "premier flic de France", créée semble-t-il par Georges Clemenceau pour se qualifier alors qu’il arrive au poste de ministre de l'Intérieur en 1906, colle désormais aux basques de ses successeurs. Au point que devant l’Assemble Nationale, Christophe Castaner s’est qualifié cet après-midi de "premier défenseur des forces de l’ordre" dont il s’est dit "fier". On ne dit pourtant pas du ministre de l’Education Nationale qu’il est le "premier prof" de France ni du garde des Sceaux qu’il est le premier juge du pays. Dans ce contexte de révolte contre la police et de révoltes policières, comment trouver une justification à ce lien particulier entre un ministre et la multitude de ses fonctionnaires ?
Depuis le début du confinement, l'équipe du Temps du débat a rassemblé sur le site de France Culture, près d'une cinquantaine de textes d’écrivains, d’artistes ou d’intellectuels du monde entier qui nous ont donné leur regard sur la crise en cours. Nous vous invitons à lire la contribution du jour, signée d' Chawki Abdelamir : "En Irak, la pandémie est une crise parmi d’autres"
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