

La pandémie a fait naitre chez certains l’espoir d’une rupture, d’un nouveau départ. La crise sanitaire peut-elle être le déclencheur d’une société plus harmonieuse ? Est-il possible de ralentir, rediriger, donner plus de sens à nos vies ? Ou est-il plus imaginable que tout recommence comme avant ?
- Laurent Vidal historien, spécialiste du Brésil et des rythmes sociaux, professeur à La Rochelle Université
- Priscillia Ludosky Co-initiatrice du mouvement des "gilets jaunes"
- Tiago Rodrigues dramaturge, metteur en scène, et directeur du Festival d’Avignon
- Youna Marette Activiste belge dans la justice sociale et climatique
Dix jours à peine après le début du confinement, les premières tribunes évoquaient déjà un après de la crise du Coronavirus. Parmi elles, celle de l’écrivain israélien David Grossmann dans Libération qui imaginait que certains d’entre nous « ne voudraient plus revenir à leur vie antérieure... D’aucuns se poseront pour le première fois des questions sur leurs choix, leurs renoncements et leurs compromis. Sur les amours qu’ils n’ont pas osé nouer. Sur la vie qu’ils n’ont pas osé vivre. »
Était-ce cela, ce manque, qui a provoqué une telle avalanche de tribunes et d’articles ? Toujours est-il qu’économistes, philosophes, artistes... ont tous saisi ce temps d’arrêt pour imaginer un avenir différent et, pourquoi pas, meilleur.
Depuis le début du confinement, l'équipe du Temps du débat a rassemblé sur le site de France Culture, près d'une cinquantaine de textes d’écrivains, d’artistes ou d’intellectuels du monde entier qui nous ont donné leur regard sur la crise en cours. Nous vous invitons à lire la contribution du jour, signée d' Emel Mathlouthi : "Notre vie était-elle normale ?".
Toutes les chroniques de la série Coronavirus, une conversation mondiale sont disponibles ici.
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