

Un quart de l’offre de transports en Île-de-France n’a pas été assuré lors de cette rentrée. Plus largement, les mesures prises cette année ont priorisé le transport individuel et routier, aux dépens du ferroviaire, coûtant deux fois la dépense annuelle pour le rail en seulement un semestre.
- Bruno Gazeau Président de la Fédération Nationale des Associations d'Usagers de Transport
- Fanny Arav économiste, administratrice UNSA ferroviaire au conseil d’administration de SNCF Réseau
- Alexandra Debaisieux Directrice déléguée générale de Railcoop
En cette rentrée, les débats autour du cours de l’essence ont occulté les difficultés des transports collectifs qui, des Hauts de France à l’Île-de-France, ont montré leurs limites. Plus d’un quart de l’offre de transports publics n’a pas été assurés en Île-de-France au mois de septembre, les trains régionaux fantômes se multiplient au nord de la France, la RATP avoue manquer de 800 chauffeurs tandis qu’il en faudrait 1200 en plus à la SNCF. Avec pour conséquence, comme l’écrit dans une enquête le journaliste Luc Bronner, que "c’est la France qui se lève tôt qui arrive en retard".
Ce que reconnaissent d’ailleurs les autorités ferroviaires qui traduisent cette situation de manque et de retards chroniques dans une expression : la "douleur client".
Pour en débattre, Emmanuel Laurentin reçoit Bruno GAZEAU, Président de la FNAUT, Fédération Nationale des Associations d'Usagers des Transports ; Fanny ARAV, Économiste, Administratrice UNSA ferroviaire au CA de SNCF Réseau, membre groupe UNSA au CESE ; Alexandra Debaisieux, Directrice Générale de Railcoop, société coopérative de transport ferroviaire française privée créée en 2019.
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