
Alors que l’arrêt temporaire des compétitions sportives a soulevé les espoirs du retour d’un sport populaire, éloigné d'une logique purement marchande, le pari de grands événements plus éthiques et éco-responsables, tel que promis par l'organisation des JO de Paris 2024, est-il illusoire ?
Michaël Aloïsio (Directeur de cabinet du Président, porte-parole de Paris 2024), Carole Gomez (Directrice de recherche à l’Iris, spécialiste du sport dans les relations internationales, co-auteure du rapport "quand le foot s’accorde au féminin"), Marc Perelman (Architecte, professeur des universités en esthétique à l'Université Paris Ouest-Nanterre La Défense, spécialiste du sport).
La crise sanitaire menace toujours la tenue des JO de Tokyo; des manifestants protestent contre les aménagements urbains de Paris 2024, des footballeurs proposent de boycotter la coupe du monde 2022 au Qatar : pour des raisons multiples liées aux droits de l’homme, au réchauffement climatique ou au coût des installations, il n’apparaît plus aussi évident qu’il y a deux décennies de concevoir, organiser et réaliser des grandes rencontres faisant se déplacer des centaines de sportifs et leur caravane de coaches, soigneurs, spectateurs et journalistes.
Faut-il accepter la fin de ce modèle ou un inventer un nouveau ?
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