
Peu attendus sur la question, les Verts sont pourtant désormais à la tête de villes importantes, devenant des acteurs incontournables de la politique culturelle. Entre volonté de démocratisation et pragmatisme économique, quel avenir se dessine pour les artistes et les habitants ?
Nicolas Bourriaud (Historien de l'art, il a dirigé l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-arts de Paris, La Panacée et dernièrement le MoCo à Montpellier), Jean-Michel Lucas (Consultant en politique culturelle et expert en droits culturels, chroniqueur de la revue Profession Spectacle), Nathalie Perrin-Gilbert (Adjointe au maire de Lyon, déléguée à la culture).
C’est une petite musique fort relayée depuis les dernières élections municipales qui ont vu les Verts, alliés à d’autres forces de gauche, arriver à la tête de grandes villes: il se passerait quelque chose de ce côté en matière de culture.
Notre confrère Frédéric Martel a d’ailleurs consacré un de ses derniers numéros de « Soft Power » à la pionnière de ces villes, Grenoble, ainsi qu’une longue enquête à lire sur le site de France Culture.
On y découvre des milieux culturels déboussolés par certaines des propositions de la municipalité, mais aussi une volonté de celle-ci de « dépasser le modèle Malraux-Lang » qui serait, selon elle, à bout de souffle.
Ça, c’est pour la pionnière. Mais qu’en est-il pour les autres villes comme Lyon récemment conquise par une coalition dirigée par Gregory Doucet ?
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