La crise du coronavirus semble avoir remis au cœur des débats la notion de "souveraineté". Mais tout le monde parle-t-il de la même chose ? Emmanuel Macron, lui, défend à la fois un renforcement de la souveraineté nationale et de la souveraineté européenne. Est-ce compatible, est-ce souhaitable ?
- Céline Spector Professeure à l'UFR de Philosophie de Sorbonne Université.
- Jean-Luc Nancy Philosophe, professeur émérite à l’Université des Sciences humaines de Strasbourg (1940-2021)
- Coralie Delaume Essayiste, collabore à Marianne
La crise sanitaire, et les débats autour de la pénurie de masques ou de tests, la fabrication de médicaments de base hors d’Europe, ont relancé la controverse sur la souveraineté sanitaire et industrielle. Et plus largement sur la souveraineté et l’indépendance nationale.
La souveraineté se réduit-elle à « ce qu’on ne peut déléguer à d’autres » comme l’a dit le ministre de l’agriculture à propos de notre alimentation ? Ou bien est-ce une ambition plus large comme nous l’entendons avec la souveraineté populaire du XVIII e siècle ?
Souveraineté et indépendance sont-elles équivalentes ?
Enfin, peut-on lier souveraineté nationale et européenne ? Une souveraineté mondiale est-elle envisageable ?
Depuis le début du confinement, l'équipe du Temps du débat a rassemblé sur le site de France Culture plus d'une soixantaine de textes d’écrivains, d’artistes ou d’intellectuels du monde entier qui nous ont donné leur regard sur la crise en cours. Nous vous invitons à lire la contribution du jour, signée Zeina Arida, directrice du musée Sursock à Beyrouth : "On ne peut pas s’habituer à l’incertitude"
Toutes les chroniques de la série Coronavirus, une conversation mondiale sont disponibles ici
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