

Rubirola récemment, Hulot, Nouvian... Les démissions de responsables politiques issu.es de la "société civile" sont toujours remarquées. Peut-on s'engager en politique sans être un.e "professionel.le" du métier ? Sans abîmer ses convictions ? Peut-on véritablement faire de la politique "autrement" ?
- Etienne Ollion Chercheur au CNRS, professeur associé à l'Ecole polytechnique
- Dominique Reynié Politologue. Professeur des Universités à Sciences Po.
- Edouard Martin Eurodéputé de l'Alliance Progressiste des Socialistes et Démocrates au Parlement européen
Benoît Payan est donc depuis ce matin maire de Marseille, et Michèle Rubirola sa première adjointe. La médecin écologiste a démissionné pour raisons de santé, mais aussi, a-t-elle avancé, "parce que la situation fait que Marseille a aujourd'hui davantage besoin de l'énergie et de l'expérience de Benoît Payan".
Qu'en est-il que la nouveauté qu'elle-même incarne ? C'était pourtant la promesse du Printemps Marseillais.
C'était aussi celles des élections présidentielles de 2017, avec un nombre inédit d'élu.es novices, depuis rebaptisé.es pour certains ou certaines "député.es fantômes".
A l’échelle locale, nationale ou européenne, mais aussi parfois dans les ministères, l'envie, les convictions ou les idéaux peuvent se heurter à la dure réalité d'une vie politique pleine de codes et d'exigences.
La machine peut broyer, dégoûter ou plus simplement décevoir. Avec le risque aussi bien sûr d’éloigner celles et ceux qui, dans la société, placent en ces promesses de changements leurs derniers espoirs...
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