Presse : qui peut résister à Google et Facebook ?

Facebook a bloqué les publications de la presse australienne durant cinq jours en réponse à la décision du gouvernement australien
Facebook a bloqué les publications de la presse australienne durant cinq jours en réponse à la décision du gouvernement australien ©Maxppp - LUKAS COCH
Facebook a bloqué les publications de la presse australienne durant cinq jours en réponse à la décision du gouvernement australien ©Maxppp - LUKAS COCH
Facebook a bloqué les publications de la presse australienne durant cinq jours en réponse à la décision du gouvernement australien ©Maxppp - LUKAS COCH
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Après plusieurs jours de bras de fer avec Facebook, l'Australie a dû réviser sa loi sur la rémunération de la presse : le modèle contractuel entre la Big Tech et la presse va-t-il prévaloir définitivement sur un encadrement législatif ? Avec quelles conséquences sur sa liberté et sa diversité ?

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Pour beaucoup d’observateurs des médias, l’Australie s’était transformée depuis quelques semaines en village gaulois résistant à l’appétit sans fin des mastodontes du Net.

En effet, une loi devait obliger Google et Facebook à rémunérer les groupes de presse australiens, dont le premier d’entre eux, NewsCorp, détenu par le milliardaire Rupert Murdoch, pour les contenus de presse repris sur les plateformes.

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Le gouvernement australien de Scott Morrison a résisté, fait plier Google dans un premier temps, Facebook a menacé de se retirer d’Australie, puis un accord a été trouvé. 

Car ces temps-ci, en Australie comme en Europe, les groupes de presse cherchent à récupérer une partie des sommes publicitaires récoltées par les géants de la Silicon Valley. Ainsi, l’Alliance de la presse d’information générale a signé il y a quelques jours un accord pour trois ans avec Google. Mais les États et les groupes de médias, même internationaux, peuvent-ils encore résister à Google et Facebook ?

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