Le régime d'exception, prolongé jusqu'au 10 juillet, permet de prendre des mesures censées remonter efficacement la chaîne de contamination et limiter la propagation de la Covid-19. En atteignant aussi nos droits fondamentaux ?
- Anne Rasmussen Maître de conférences en histoire des sciences à l'université Louis Pasteur, (Strasbourg I) et spécialiste en Histoire sociale et culturelle de la médecine et de la santé (XIXe-XXe siècle).
- Jean-Marie Burguburu Président de la Commission nationale consultative des Droits de l'Homme
- Nicolas Revel Directeur général de la CNAM
Alors même que la prolongation de l’état d'urgence sanitaire a été votée jusqu’au 10 juillet, et que la mise en place des brigades chargées de remonter les chaînes de contamination est désormais effective, Le Temps du Débat s’interroge sur les restrictions des libertés publiques sous les coups de la crise sanitaire.
Le Conseil constitutionnel lui-même a censuré les dispositions de cette loi quant à la quarantaine obligatoire mais s’est assuré également que les données extraites des futurs fichiers COVID soient expurgées des informations de contact.
Bref, Jusqu’à quel point peut-on contraindre les libertés pour préserver la santé publique ?
Depuis le début du confinement, l'équipe du Temps du débat a rassemblé sur le site de France Culture, plus d’une trentaine de textes d’écrivains, d’artistes ou d’intellectuels du monde entier qui nous ont donné leur regard sur la crise en cours. Nous vous invitons à (re)lire la contribution Shaj Mohan : "Nous sommes en état de stase".
Toutes les chroniques de la série Coronavirus, une conversation mondiale sont disponibles ici.
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