

Qualifiée d’historique avant même son ouverture, la première instance du procès des attentats de janvier 2015 a pris fin hier. Un procès où les principaux accusés sont absents peut-il devenir un exemple pour la justice ? Quelle postérité pour ce procès hors-norme ? Pour les récits qu'on en a fait ?
- François Boucq Dessinateur de BD
- Florence Sturm Journaliste à France Culture, chroniqueuse judiciaire
- Antoine Mégie Politiste, maitre de conférences à l’université de Rouen
A l’issue d’un procès, une vérité judiciaire doit apparaître et donc constituer une mise en récit des actes de ceux qui étaient sur les banc des accusés. Cette vérité est parfois partielle. Elle peut-être éclairante ou décevante dans d’autres occasions.
Pour ce premier procès filmé du terrorisme en France, l’attente était à la hauteur de l’émotion qui nous avait collectivement saisis les 7, 8 et 9 janvier 2015.
"Historique" disait-on avant l’ouverture. Mais ne confondait-on pas les événements de janvier 2015 eux-même et leur géographie de mort avec le procès ? L’Histoire a besoin de temps.
Alors, au bout de trois mois de séances et au lendemain du verdict, quels récits faire de ce qui s’est passé ?
Pour aller plus loin :
- Charlie Hebdo : le procès de 2015 fera l'objet d'un hors-série Charlie Hebdo, qui paraitra en janvier 2021
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