

La rentrée universitaire s’est faite dans un grand flou, tant sanitaire qu’académique. Présentiel, distanciel ou hybride… Difficile d’apprendre dans de bonnes conditions. Et la vie étudiante dans tout ça ? Cette pandémie semble révéler plus que jamais les problèmes structurels de l'université.
- François Germinet Président de l’université de Cergy Pontoise, membre du CA et Président du comité numérique de la CPU
- Paul Mayaux Président de la FAGE (Fédération des Associations Générales Étudiantes)
- Pascale Dubus Maître de conférences en histoire de l’art moderne à l’Université Paris I Panthéon La Sorbonne
En partenariat avec le journal étudiant Le Drenche, nous nous demandons ce soir comment les universités font pour accueillir dans des conditions correctes les étudiants dans des amphithéâtres bondés alors que les conditions sanitaires leur demandent depuis mardi de réduire leur jauge d’accueil de moitié quand elles se trouvent en zone renforcée et maximale.
Une contrainte supplémentaire pour des structures en grande difficulté financière contraintes cette année d’accepter toujours plus d’étudiantes et d’étudiants.
Mais une contrainte aussi pour des étudiants précarisés, pointés du doigt pour leur supposé relâchement, et qui, entre distanciel, présentiel et "démerdentiel" comme l’avait écrit Liberation, se demandent ce qu’est la vie étudiante au temps du coronavirus.

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