Royaume-Uni : le Brexit réveille-t-il les nations britanniques?

Opposée au Brexit et menaçant de quitter le Royaume-Uni, Nicola Sturgeon, Première Ministre de l'Ecosse (SNP), recevait Boris Johnson le 29 juillet 2019, venu de Londres pour raffermir les liens entre les nations de l'Union..
Opposée au Brexit et menaçant de quitter le Royaume-Uni, Nicola Sturgeon, Première Ministre de l'Ecosse (SNP), recevait Boris Johnson le 29 juillet 2019, venu de Londres pour raffermir les liens entre les nations de l'Union.. ©AFP - DUNCAN MCGLYNN
Opposée au Brexit et menaçant de quitter le Royaume-Uni, Nicola Sturgeon, Première Ministre de l'Ecosse (SNP), recevait Boris Johnson le 29 juillet 2019, venu de Londres pour raffermir les liens entre les nations de l'Union.. ©AFP - DUNCAN MCGLYNN
Opposée au Brexit et menaçant de quitter le Royaume-Uni, Nicola Sturgeon, Première Ministre de l'Ecosse (SNP), recevait Boris Johnson le 29 juillet 2019, venu de Londres pour raffermir les liens entre les nations de l'Union.. ©AFP - DUNCAN MCGLYNN
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Elections au Parlement écossais favorables au parti indépendantiste, émeutes autour de la frontière en Irlande du Nord : le Brexit est-il le catalyseur des nationalismes ? Le Royaume-Uni, déjà confronté aux retombées du Brexit et de crise sanitaire, peut-il endiguer un large mouvement de sécession ?

Avec
  • Nathalie Duclos Maître de conférences en civilisation britannique à l’université de Toulouse 2-Jean Jaurès
  • Agnès Maillot Professeure à l’Université de Dublin (Dublin City University)
  • Denis MacShane Ancien ministre britannique des affaires européennes

Le Royaume-Uni repose sur l’union de quatre nations mais cet édifice Institutionnel  voit ces temps-ci s’agrandir quelques fissures qui le menacent.
D’abord le référendum pour l’indépendance de l’Ecosse qui, en 2014, fut un échec pour les indépendantistes mais installa tout de même l’idée que celle-ci serait un jour possible.
Puis la longue négociation pour le Brexit qui s’est conclue en janvier et a donné envie à ces mêmes écossais de relancer un nouveau référendum.
Mais ce Brexit eut d’autres conséquences mal calculées par les Brexiters dont celle de provoquer le mécontentement des loyalistes nord-irlandais choqués de voir se dresser entre eux et l’île de Grande-Bretagne une frontière maritime dont Boris Johnson avait dit qu’elle n’existerait jamais.
Et celle de provoquer aussi une désunion au sein du fragile gouvernement nord-irlandais entre républicains catholiques et unionistes protestants.

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