Un Président est-il un justiciable comme les autres ?

Croquis d'audience du 1er mars 2021 : Nicolas Sarkozy, Thierry Herzog et Gilbert Azibert
Croquis d'audience du 1er mars 2021 : Nicolas Sarkozy, Thierry Herzog et Gilbert Azibert ©AFP - BENOIT PEYRUCQ
Croquis d'audience du 1er mars 2021 : Nicolas Sarkozy, Thierry Herzog et Gilbert Azibert ©AFP - BENOIT PEYRUCQ
Croquis d'audience du 1er mars 2021 : Nicolas Sarkozy, Thierry Herzog et Gilbert Azibert ©AFP - BENOIT PEYRUCQ
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La condamnation de l'ancien Président Nicolas Sarkozy est sans précédent dans la Ve République. Ce verdict interroge, au-delà de ce cas précis, les rapports entre le pouvoir juridique et l'exécutif. La justice est-elle au-dessus du politique ? Quid de l'exceptionnalité morale des chefs de l'État ?

Avec
  • Bertrand Mathieu Professeur de droit constitutionnel à l’Ecole de droit à l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne, ancien membre du conseil supérieur de la magistrature
  • Laurence Hansen-Love Professeure agrégée de philosophie, spécialiste de philosophie politique et morale
  • Katia Dubreuil Présidente du Syndicat de la magistrature

La condamnation en première instance de Nicolas Sarkozy a été motivée en particulier par le fait qu’en tant qu’ancien Président, celui-ci avait été le "garant de l’indépendance de la justice" et qu’il s’était "servi de son statut et de ses relations politiques et diplomatiques tissées alors qu’il était en exercice pour gratifier un magistrat ayant servi son intérêt personnel".
Une telle motivation insiste ainsi sur le rôle particulier qu’un ancien Président tiendrait une fois redevenu un citoyen comme les autres.

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