

Reportage sur le paquebot France parti de New-York le 2 mars avec à son bord 1187 passagers, dont la chanteuse Juliette Gréco. Des artistes comparent ensuite les comédies musicales américaines et françaises. Avec : Romain Gary, Paul Gilson, Michel Déon, Roland Petit, Colette Renard.
- Michel Déon écrivain, dramaturge, éditeur et académicien.
- Paul Gilson écrivain, journaliste
- Roland Petit danseur et chorégraphe
- Romain Gary écrivain français (1914-1980)
- Colette Renard Chanteuse
Le paquebot France quitte New-York le 2 mars 1962. A son bord Juliette Gréco va présenter le film "Le grand risque" de Richard Fleischer. Son dernier rôle au cinéma. Une soirée de gala est organisée, elle chante “Le petit bal perdu” et “Accordéon”.
La nouveauté du sujet primait alors sur la qualité du son. La météo est très mauvaise, le journaliste n’est pas encore habitué à son nouvel environnement :
On a l’impression que la tempête est au coin de la rue.
Ce voyage entre New-York et Le Havre est l'occasion de nombreux reportages. Jacques Sallebert à New-York et Georges de Caunes à Paris nous font ainsi découvrir les comédies musicales des deux villes. Avec quelques extraits de ces spectacles.
Romain Gary, ancien consul de France à Los Angeles, conseille à tous les touristes arrivant à New-York, d’aller voir une comédie musicale à Broadway.
Paul Gilson raconte l'histoire du film "Un jour à New York" de Stanley Donen et Gene Kelly.
Michel Déon à propos de "My fair lady" et des asonances dans les textes :
Les couplets sont d'une ingéniosité poétique folle. C'est un travail extraordinaire. C'est le charme de la comédie musicale américaine.
Colette Renard, interprète d'"Irma la douce" en France a été stupéfaite par la présence de 35 musiciens dans la version américaine, alors que 4 suffisaient. Elle regrette la gentillesse, la poésie et l'intelligence de la version française qui a disparu dans la version américaine.
Ce qui tenait "Irma la douce" c'était la gentillesse, la poésie. C'était le côté léger, traité d'une manière très intelligente. On n'accusait pas le coup de la fille qui faisait le trottoir. La prostitution n'était pas étalée. On n'écrasait pas les gars qui viennent au Rapide Hotel qui attendent leur tour en gigotant comme je l'ai vu, vous comprenez. J'ai été vraiment catastrophée de la manière dont la gentillesse avait été effacée et le côté dur largement amplifié.
Indexation web : Véronique Vecten, Documentation sonore de Radio France
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