Bien manger à la cantine ? C’est possible !

  ©Getty - Westend61
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Avec Sandra Franrenet, journaliste et auteure de "Le livre noir des cantines scolaires" paru en septembre 2018 aux éditions Leduc <> Gilles Pérole, maire adjoint de Mouans-Sartoux et président de Un plus bio

Avec
  • Gilles Pérole Adjoint au maire de Mouans-en-Sartoux
  • Sandra Franrenet Journaliste et auteure de "Le livre noir des cantines scolaires"

On associe souvent la cantine à ce qui est mauvais : qui n’a pas le souvenir de blettes noyées dans la béchamel, de salade de céleri ramolli, d’endives amères au jambon sans goût, d’épinards en branches qui restent coincés dans la gorge, de steak caoutchouteux et de pâtes en bouillie ? 

Près de deux enfants sur trois en moyenne y mangent au moins une fois par semaine de la maternelle au lycée et on compte quelque 7 millions de demi-pensionnaires : c’est dire que le sujet concerne beaucoup de monde. 

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Concernant le goût, la qualité nutritionnelle et le gaspillage, peut-on faire mieux? Que peuvent les élus et les parents peuvent-ils agir avec eux? 

Sandra Franrenet :

Un des problèmes est que les repas sont rarement faits au sein des écoles aujourd'hui. Beaucoup de cantines ont délocalisé leur cuisine vers des entreprises extérieures où les plats sont fabriqués et réchauffés dans du plastique. C'est aujourd'hui un problème de santé publique car les enfants mangent de l'ultratransformé.

Il y a bio et bio, il faut savoir lire un menu et décrypter des étiquettes. C'est loin d'être tâche aisée!

Les cantines scolaires devraient être un lieu d'éducation au goût, d'ouverture pour les enfants qui découvrent des saveurs que les parents ne cuisinent pas à la maison. 

Gilles Pérole : 

A Mouans-Sartoux, on mange bien ! Nos plats sont 100% bio, et nous avons une régie agricole à nous. Les blettes, les enfants peuvent aller les ramasser eux-mêmes. 

Manger meilleur permet d’avoir moins de gaspillage. Mais il faut aussi appliquer les bonnes portions, comme nous le proposons: "petite faim" ou "grosse faim"

On l’a prouvé dans notre ville : le bio ne coûte pas plus cher.

Pour aller plus loin:

Interview de Gilles Pérole

Sur l'action de la ville de Mouans-Sartoux dans les cantines

Un plus bio, premier réseau national de cantines bio

Le collectif de parents dont fait partie Sandra Franrenet 

En partenariat avec Version Femina

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