La cuisine aux fleurs

   ©Getty - Merethe Svarstad Eeg / EyeEm
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Avec l’ethnobotaniste François Couplan et la fleuriste permacole Valérie Dubanton.

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C’est à un plat du jour printanier que nous vous invitons, profitant de la floraison et de la renaissance des plantes dans nos campagnes et même dans nos villes. Car aujourd'hui nous allons manger des fleurs, apprendre à reconnaître les herbes comestibles et à les cuisiner, de la capucine à la feuille d’Agastache, de la glycine à la fleur de bourrache, de quoi réaliser des plats comme des boutons de pâquerettes au vinaigre, une mousse de fleurs de primevères, des tartines d’alliaire à l’ortie ou un clafoutis de prunes à la myrrhe odorante, ou même, si on veut imiter le chef Michel Bras, son fameux « gargouillou », mélange de légumes, d’herbes et de fleurs sauvages…
 

François Couplan, auteur de Plantes sauvages comestibles:

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Les plantes sauvages, c'est une catégorie d’aliment qu’offre la nature et que l’on a catégorisée, rejetée et considérée comme indigne car appartenant à la culture paysanne. Heureusement, quelques chefs, comme Marc Veyrat ou Michel Bras ont été les premiers à revenir à ces catégories d’aliments qui avaient été oubliées ou négligées. 

L’homme est fait pour manger des feuilles: au lieu de prendre des compléments alimentaires, mangez des plantes ! Il est important de revenir sur le terrain, de reprendre contact avec la nature et d'aller ramasser les plantes, mais attention, certaines ne sont pas comestibles, donc il faut commencer par apprendre lesquelles ne se mangent pas ! 

Valérie Dubanton, fleuriste permacole à L'Agapé, Paris: 

Je cultive et je cueille des fleurs du jardin et des plantes sauvages Je conçois aussi des bouquets de table à croquer. Les fleurs ne servent pas seulement à décorer, elles rehaussent un plat. 

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