Le plaisir du baiser

Photo de l'exposition " "Kiss. From Rodin to Bob Dylan" au  Brohan Museum de Berlin
Photo de l'exposition " "Kiss. From Rodin to Bob Dylan" au  Brohan Museum de Berlin ©AFP - MAURIZIO GAMBARINI / DPA
Photo de l'exposition " "Kiss. From Rodin to Bob Dylan" au Brohan Museum de Berlin ©AFP - MAURIZIO GAMBARINI / DPA
Photo de l'exposition " "Kiss. From Rodin to Bob Dylan" au Brohan Museum de Berlin ©AFP - MAURIZIO GAMBARINI / DPA
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Une radiographie d’un plaisir qui mobilise une trentaine de muscles faciaux, qui évoque à la fois la morsure réprimée et l’abandon des amants, la dévoration cannibale et le primat de l’oralité chez l’être humain, et qui reste le plus beau geste du désir, le baiser…

Les origines du baiser restent floues. Il semble que chez l’être humain ce soit un acte culturel et non inné. Qu’au fil de l’histoire toutes les cultures ne l’aient pas adopté.

Les Romains ont codifiés une typologie des baisers, les premiers Chrétiens s’embrassaient en signe de reconnaissance, et il a fallu attendre des poètes du 16ème siècle pour amorcer une mondialisation du baiser, parachevé par le baiser hollywoodien qui l’a mythifié comme l’acte fondateur des débuts de l’amour.

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Le refus du baiser signalant assurément la fin de l’amour.

Le plaisir du baiser avec

Alexandre Lacroix

Directeur de la rédaction de Philosophie Magazine

Auteur de *Contributions à la théorie du baiser * aux éditions Autrement

Pour podcaster, écouter, partager la deuxième partie de l'émission, cliquez ici

Alexandre Lacroix
Alexandre Lacroix
© Radio France - Anaïs Ysebaert

Et à la musique :

Summer kisses, winter tears de Julee Cruise

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