Ecrire avec la Lumière : Raphaël Dallaporta

  Raphaël Dallaporta
  Raphaël Dallaporta - Jerome Sother
Raphaël Dallaporta - Jerome Sother
Raphaël Dallaporta - Jerome Sother
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Le "photo-graphe" troque son objectif pour un instrument ancestral : le cadran solaire.

Avec
  • Raphaël Dallaporta Photographe

Et deux actualités pour le photographe Raphaël Dallaporta

  • Méridienne 365 à l’Espace 365 de Zone Sensible - Ferme Urbaine de Saint-Denis 
  • Eblouir/oublier à l’École Nationale Supérieure de la Photographie (ENSP) à Arles

Méridienne 365 à l’Espace 365 de Zone Sensible - Ferme Urbaine de Saint-Denis

Lauréat de la bourse [N.A!]-365, Raphaël Dallaporta est en résidence à Zone Sensible à Saint-Denis entre juin et septembre 2019. Il imagine sur site un travail autour des courbes du temps. L’œuvre initiatique qu’il conçoit repose sur le tracé de l’axe méridien pour célébrer chaque saisons, inspiré par les traités à vocation didactique du XVIIe siècle, de Mario Bettini où les abeilles unissent le langage formel mathématique au monde naturel, où d’inspirantes illusions d’optique, côtoient les connaissances sur la gnomonique : l’art de concevoir, calculer et tracer des cadrans solaires. La présence d’horloges naturelles au coeur de la ferme urbaine active l’intime conviction d’être au bon endroit au bon moment. Pour indiquer les mouvement relatifs au soleil l’instrument qui sera installé est une immense chaise haute de plus de 4m50 inclinée vers le ciel et dont l’ombre permettra d’esquisser une astronomie de terrain, à l’échelle de l’Espace 365. Pour les calculs il a bénéficié de la complicité de l’astronome Denis Savoie spécialiste des tables astronomiques gnomoniques. En conviant le public à célébrer l’équinoxe par l’inauguration d’une méridienne sur le site de Zone Sensible, se réalise un alignement mémorable où la dernière terre maraîchère du 93 devient à la faveur des astres, le centre du monde.

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365 / [N.A !] Project  Méridienne (2019), Ferme Urbaine de Saint Denis. Acier peint 4,8 x 16 mètres
365 / [N.A !] Project Méridienne (2019), Ferme Urbaine de Saint Denis. Acier peint 4,8 x 16 mètres
- Raphaële Dallaporta

Eblouir/oublier à l’École Nationale Supérieure de la Photographie (ENSP) à Arles

Toujours sans objectif , il a réalisé pour l’École Nationale Supérieure de la Photographie (ENSP) à Arles, inauguré en juillet 2019, une autre oeuvre solaire : Par un savant jeu de réflexion des lettres du mot "Éblouir" installées sur le toit de l’ENSP, apparaît sur les marches de l’auditorium son anagramme le mot "Oublier" à différentes heures du jour selon la course du soleil. Un subtil hommage par la lumière aux inventeurs de la photographie.

Eblouir/oublier est une oeuvre réalisée pour le nouveau batiment de l’ENSP École Nationale Supérieure de la Photographie, inauguré à Arles, le lundi 1er juillet 2019. Installé sur la toiture basse au dessus du patio du bâtiment de Marc Barani. Elle s’inscrit au coeur de la pratique artistique commune à Raphaël Dallaporta et Pierre Nouvel, tous deux attentifs à établir, au seins du collectif Factoid et en dialogue avec des chercheurs, une cohésion insolite entre histoire, sciences, arts et techniques. L’installation repose sur la maîtrise par le calcul du phénomène des caustiques, la façon dont la lumière se reflète sur une surface. Les calculs ont été confiés à la société suisse Rayform, spin-off de l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL). Une sculpture miroir interagit avec le soleil, et les mouvements de rotation de la terre créant un jeu périodique de clarté entre les mots. Ici figuré par l’anagramme du mot ‘Eblouir’ qui face au soleil produit l’image éphémère dans l’ombre du mot ‘oublier’.

Actualité

Méridienne 365 à l’Espace 365 de Zone Sensible - Ferme Urbaine de Saint-Denis

Eblouir/oublier à l’École Nationale Supérieure de la Photographie (ENSP) à Arles

Prix Nièpce 2019 remis à Raphaël Dallaporta

Liens

Raphaël Dallaporta

Méridienne 365

Eblouir/oublier

Prix Nièpce 2019

Prise de son Olivier Dupré

Photo : Méridienne, 2019, Raphaël Dallaporta. En cours de réalisation dans l’atelier métallurgie d'Alexis Tolmatchev, septembre 2019.