

L'aéronautique au premier rang des exportations de la France
Au delà du mach Boeing /Airbus, on voit que l'aéronautique réalise 12 % des exportations françaises...Qu'il y ait un malheureux trou d'air dans les carnets de commandes, ce qui est arrivé en début d'années, et la balance commerciale chavire dangereusement !
Du coup l'aéronautique fait figure de sauveur en toutes circonstances : premier poste à l'export devant les vins et spiritueux qui pèsent eux mêmes très lourds !
Ainsi, à force d'enregistrer des commandes par dizaines de milliards, on finirait par croire que l'expansion est mécaniquement assurée: d'ailleurs le secteur n'a-t-il pas doublé sa part dans les exportations en en une décennie seulement ?
Qu'il n'ait cessé de grandir, c'est vrai, ce secteur qui porte le label tricolore et qui prouve à lui seul que la désindustrialisation n'est pas une fatalité.
Pourtant, il y a une condition : il ne peut garder ses parts de marchés qu'en investissant massivement : cela représente quelque 7 milliards par an, ce qui signifie qu'une grosse part du chiffre d'affaires est absorbé par des investissements ...Ces investissements qui sont indispensables pour tenir la "cadence" répondent les ingénieurs ...
Un exercice de plus e plus difficile à assurer à l'heure où la Chine est bien décidée à se poser en troisième acteur sur le front aéronautique, et donc volontaire pour prendre des parts de marché.
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