Épisode 1/4 : Britannicus

Toute la tension dramatique de Britannicus nait de la rencontre entre trois conflits qui structurent la pièce et en s’additionnant, créent tout le tragique de la situation : , le premier, concerne l’histoire politique, l’avènement de Néron au sommet de Rome et sa transformation en progressive en tyran le second, c’est la nature des sentiments des personnages qui vont avoir un impact politique réel : c’est en tombant amoureux de Junie qu’il va faire le premier pas vers la tyrannie, et enfin, celui qui nous est donné à entendre dès le début de la pièce, à savoir les relations entre Agripine et Néron.

Tous les dialogues entre Néron et les autres personnages, sont les étapes d'un accouchement de cette naissance monstrueuse. [...] Les spectateurs, instruits d'histoire romaine, même sommairement, savent que Britannicus va être assassiné, empoisonné, et jusqu'à la fin il y a cette hésitation qui va produire la surprise de comment on parvient au dénouement. Et c'est la qu'intervient la naissance du monstre. Il y a vraiment une construction dramaturgique très habile. Michèle Rosellini

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Le regard est plus puissant que la parole. [...] C'est l'ultime preuve le regard, ce n'est pas une surface colorée de l'oeil qui serait simplement visible : c'est l'oeil qui voit et qui transmet l'intériorité de l'âme. Il faut rester je pense dans cette logique, sinon on pense que Britannicus est un être finalement inconstant, mais c'est un être impulsif, c'est très différent. Michèle Rosellini

Références:

-Archives INA, captation de Britannicus , enregistrée à la Comédie française

distribution:

Agrippine: Martine Chevallier

Britannicus: Benjamin Jungers

Néron: Christian Gonon

Burrhus: Christian Cloarec

Albine: Marie-Sophie Ferdane

Junie: Suliane Brahim

-*Cantique de Jean Racine * de Gabriel Fauré

Par Adèle Van Reeth

Réalisation: Assia Khalid