Par Adèle Van Reeth
Réalisation : Olivier Guérin
Lectures : Marianne Basler

Après L’inquiétante étrangeté la semaine dernière, et avant Saint-Augustin la semaine prochaine, c’est le début pour nous d’une semaine aussi littéraire et géographique que philosophique : 4 écrivains américains, 4 ancrages géographiques, (New York, le Sud, les grandes plaines et les banlieues), 4 visions du monde intraduisibles dans une autre langue que celle de leur auteur et autant de détours par les chemins les plus lumineux et les plus sinueux pour décrire ce qui est devant soi, mais ne se dit pas.
Demain, Claire Colin vous parlera d’événement et de petite douceur chez Raymond Carver, mercredi, c’est Brice Matthieussent, traducteur de Jim Harrisson et de Thoreau qui vous emmènera sur les échappées sauvages du Montana, et jeudi, Aurélie Guilain explorera la conscience liquide de William Faulkner.
Mais aujourd’hui, un petit bijou pour commencer la semaine, un univers où les diamants d’un collier sont le sens d’une vie et où les gens meurent pour cause de dégoût profond, où les autres sont mornes et vulgaires et où le cœur d’une jeune femme célibataire dans le New-York des années 20 est sondé à la manière des plus grands moralistes… Bienvenu chez les Heureux du monde, le grand roman de l’immense Edith Wharton.

Références musicales:
- Aaron Copland , Interlude
- Gounod , Faust
- Claude Debussy, Valse plus que lente
- Louis Charco , Du fric
Lectures*:*
**Edith Wharton, Chez les heureux du monde , (1905), ** traduction de Charles Du Bos, (éd. Gallimard,2011)
Extrait:
- Le temps de l'innocence , film de** Martin Scorcese ** (1993)

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