Krishna, libère-moi ! : épisode • 2/4 du podcast La Bhagavadgītā

Krishna and Arjuna
Krishna and Arjuna ©Getty - Philippe Lissac
Krishna and Arjuna ©Getty - Philippe Lissac
Krishna and Arjuna ©Getty - Philippe Lissac
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Dans la tradition indienne, la Bhagavadgītā fonde les sept théories de l’amour divin : quels rapports les humains entretiennent-ils avec les divinités ? Quelles sont les limites de la dévotion, que l'on appelle bhakti ? Comment se libérer de notre existence ?

Avec
  • Silvia D'Intino Indianiste, philologue, chercheur au CNRS, directrice adjointe du laboratoire ANHIMA (Anthropologie et Histoire des Mondes Antiques)

La Bhagavadgītā est un texte mythologique, philosophique et poétique, aux multiples sens inépuisables, comme si l'Ancien Testament rejoignait l'Illiade et l'Odyssée d'Homère.
Ce texte raconte comment le soldat Arjuna, au milieu d'un champ de bataille, découvre que le conducteur de son char n'est autre que le dieu Krishna qui peut lui venir en aide à condition de ne faire qu'un avec lui...

L'invitée du jour :

Silvia D’Intino, indianiste, philologue, chercheur au CNRS, directrice adjointe du laboratoire ANHIMA (Anthropologie et Histoire des Mondes Antiques)

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L’amour divin, un amour complexe

La "bhakti", que l'on traduit par dévotion, signifie participer de l'amour de la divinité, mais en même temps, ce n'est pas quelque chose simplement de l’ordre de l’affectif ou de l’abandon à la divinité, plutôt un amour "fati", un amour du destin.
Silvia D’Intino

Pourquoi se libérer de notre existence ?

Les actions que nous accomplissons s’enchaînent et produisent des fruits visibles et des fruits invisibles qui laissent des traces mémorielles dans notre conscience, et vont constituer une sorte de dépôt, des fardeaux de vie qu’il faudra épuiser d’une vie à l’autre, jusqu’au moment de la délivrance, la sortie du Samsara : la fin de cet enchaînement de vies que nous subissons sur Terre.
Silvia D’Intino

Textes lus par Bernard Gabay : 

  • Bhagavadgītā, chant II, versets 18-25 et 29-30, traduit du sanskrit par Sylvain Lévi et Joseph Trumbull Stickney (restituée d'après le manuscrit original par Silvia D’Intino), éditions Allia (avec une musique de Danny Elfman, The Indian Palace)
  • Bhagavadgītā, chant IX, versets 25-34, traduit du sanskrit par Sylvain Lévi et Joseph Trumbull Stickney(restituée d'après le manuscrit original par Silvia D’Intino), éditions Allia (avec une musique de Uakti, Krishna, Holly denying)
  • Bhagavadgītā, chant XI, versets 15-17 et 23-25,traduit du sanskrit par Sylvain Lévi et Joseph Trumbull Stickney(restituée d'après le manuscrit original par Silvia D’Intino), éditions Allia (avec une musique de Banerjee, Ta ke te dha)

Sons diffusés :

  • Archive de Jean-Claude Carrière, 4 janvier 1984, dans l'émission Quotidien pluriel, France Inter
  • Chanson de Caterina Valente & Edmundo Ros, Hare Krishna
  • Extrait d'un documentaire du 3 décembre 2012, dans l'émission Sur les docks, France Culture
  • Chanson de fin : George Harrison, My sweet Lord

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