Gustave Flaubert ©Getty - Stefano Bianchetti/CORBIS/Corbis
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C’est au coeur de ses lettres qu’apparaît la tendresse de Flaubert, aux formidables contradictions : colosse sentimental, éperdu de solitude, déchiré par sa capacité à aimer qu’il déploie dans la sphère familiale, car il demande à retrouver le giron de ses femmes, ce lieu où il existe pleinement.
Avec
- Marie-Hélène Lafon Ecrivaine
Gustave en sa demeure, Flaubert et sa mère, sa soeur et sa nièce, qu'est-ce que ça change à l'écrivain que nous croyons connaître de savoir qu'il les aime autant ? Et de découvrir comment il leur écrit, et le rôle qu'il s'attribue ?
Si Flaubert peut changer la vie, que faire de la vie ordinaire qu'il conjure, conchie et décrit dans toutes les lettres à sa mère, sa soeur, sa nièce ?
L'invitée du jour :
Marie-Hélène Lafon, écrivaine
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Lettres lues par Bernard Gabay :
- Lettre de Flaubert à sa soeur Caroline Flaubert, Paris, 26 novembre 1842, dans Comme je m’ennuie de toi, mon pauvre rat ! : lettres à sa soeur, 1839 - 1846, éditions La Part commune (avec une musique de Alkan, Chanson de la folle)
- Lettre de Flaubert à sa mère, Athènes, 20 ou 26 janvier 1851, dans Flaubert par Marie-Hélène Lafon, éditions Buchet-Chastel (avec une musique de Gouvy, Larghetto)
- Lettre de Flaubert à sa nièce Caroline Commanville, Paris, 23 décembre 1863, édition de la Correspondance par Yvan Leclerc et Danielle Girard
Sons diffusés :
- Archive de Ionesco, 24 janvier 1970, France Culture (avec une musique de Gounod, Veneziana)
- Archive de Pierre Michon, 27 janvier 2008, émission Carnet Nomade, France Culture
- Chanson de fin : Arthur H, Salammbô
À réécouter : "Madame Bovary" de Gustave Flaubert
L'équipe
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