De l'approche épistémique à l'approche pragmaticiste : épisode 23/12 du podcast Connaissance, vérité et démocratie

Cartel político a favor de la democracia directa digital o electrónica, 23 février 2007 (inspiré d'une affiche soviétique)
Cartel político a favor de la democracia directa digital o electrónica, 23 février 2007 (inspiré d'une affiche soviétique) - Casdeiro (Manuel Casal Lodeiro)/Wikicommons
Cartel político a favor de la democracia directa digital o electrónica, 23 février 2007 (inspiré d'une affiche soviétique) - Casdeiro (Manuel Casal Lodeiro)/Wikicommons
Cartel político a favor de la democracia directa digital o electrónica, 23 février 2007 (inspiré d'une affiche soviétique) - Casdeiro (Manuel Casal Lodeiro)/Wikicommons
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Quels sont les principes distinctifs de la démocratie à l’état de paix? Demande la philosophe Claudine Tiercelin. Quels sont les rapports entre les citoyens au sein de la démocratie et entre Etat et citoyens? La démocratie a-t-elle pour dessein d’être une victoire sur la nature et sur l’histoire?

Avec
  • Claudine Tiercelin philosophe, professeure au Collège de France, membre de l’Institut, Académie des sciences morales et politiques

Nouvelle diffusion du 19 octobre 2017

La démocratie est-elle essentiellement idéaliste?

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Claudine Tiercelin, titulaire de la chaire de Métaphysique et philosophie de la connaissance, normalienne passée par Berkeley, poursuit sa grande enquête, à la fois en logicienne et en philosophe analytique, sur les relations que l’on peut ou non tisser entre 3 les concepts de « Connaissance, vérité et démocratie » dans le cadre de la série de cours donnés en 2017.

Elle s’attache aujourd’hui et demain à montrer, selon ses mots,

« comment les approches épistémiques de la démocratie visent, mais sans succès, à donner un peu plus de substance au concept de démocratie, soit en insistant sur la qualité épistémique nécessaire de la procédure (Estlund, Anderson), soit en réintroduisant le concept même de vérité (Cohen)".

Elle indique "comment un modèle, foncièrement inspiré de Peirce, qui ne réduit la vérité ni à l’acceptabilité qualifiée (Estlund) ni à l’assertabilité garantie (Dewey), et qui présente la connaissance comme une enquête où se jouent des croyances et des doutes, mais aussi des raisons, des arguments et la confrontation avec l’expérience de faits réels, permet de construire un concept de démocratie comme espace de raisons".

Et nous gagnons l’amphithéâtre du Collège de France, le 29 mars 2017, pour le cours de Claudine Tiercelin, « Connaissance, vérité et démocratie » aujourd’hui : de l’approche épistémique à l’approche pragmaticiste