Grandes figures des duels de plume et Paul-Louis Courier, l'homme du pamphlet : épisode 1/13 du podcast De la littérature comme sport de combat (suite)

Journalisme et guerre littéraire, saisie du National, A. Carrel, Duel à Boulogne, les dangers du journalisme dans les "Illusions perdues" de Balzac, Paul-Louis Courier, l'homme du pamphlet en 1824
Journalisme et guerre littéraire, saisie du National, A. Carrel, Duel à Boulogne, les dangers du journalisme dans les "Illusions perdues" de Balzac, Paul-Louis Courier, l'homme du pamphlet en 1824 - Musée Vie romantique, Gallica BNF / wikicommons
Journalisme et guerre littéraire, saisie du National, A. Carrel, Duel à Boulogne, les dangers du journalisme dans les "Illusions perdues" de Balzac, Paul-Louis Courier, l'homme du pamphlet en 1824 - Musée Vie romantique, Gallica BNF / wikicommons
Journalisme et guerre littéraire, saisie du National, A. Carrel, Duel à Boulogne, les dangers du journalisme dans les "Illusions perdues" de Balzac, Paul-Louis Courier, l'homme du pamphlet en 1824 - Musée Vie romantique, Gallica BNF / wikicommons
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Quelles sont les grandes figures de la guerre littéraire au XIXe siècle? demande Antoine Compagnon. Qui était le « grognard grognon », Paul-Louis Courier, l’illustre auteur du "Pamphlet des pamphlets"? Qui était le talentueux et admiré lieutenant-journaliste, Armand Carrel?

Avec
  • Antoine Compagnon Professeur au Collège de France depuis 2006, titulaire de la chaire de Littérature française moderne et contemporaine

Comment Paul-Louis Courier a-t-il donné son sens moderne au mot « pamphlet »?  Comment le mot « vengeance » est-il partout dans la guerre littéraire? Quelle était la place d'un Armand Carrel, sous-lieutenant-journaliste très talentueux à la tête du National, d'un Sainte-Beuve dans ces affrontements à la plume d’acier ou de celle d'un Chateaubriand, grand polémiste? 

Antoine Compagnon, titulaire de la chaire « Littérature française moderne et contemporaine : Histoire, critique, théorie » propose d’ouvrir un deuxième cycle, une fois n’est pas coutume chez lui, autour de la série « De la littérature comme sport de combat », inaugurée en 2017.  

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Pierre de Gasquet qui vient de publier un grand portrait d’Antoine Compagnon, « boxeur des lettres », star du Collège de France, dans le journal Les Echos, cite Antoine Compagnon pour l’ouverture de cette suite donnée à la « guerre littéraire »: 

"Au xixe siècle, on passe de l'escrime à la boxe littéraire : cela m'a semblé un bon titre pour désigner cette dimension combative de la vie des lettres"

"'La littérature est un domaine compétitif comme la recherche et le sport, depuis les concours de poésies chez les Grecs. Chez eux, c'était proche du sport', poursuit Antoine Compagnon, dans son antre bourrée de livres, avec vue plongeante sur la cour pavée du Collège, rue des écoles". 

Notre ancien polytechnicien, converti à la littérature par Roland Barthes dont il fut le disciple et l’assistant au Collège de France, grand spécialiste de Montaigne et de Proust, s’était attaché l’an dernier à l’exploration des « tropes de la guerre littéraire » de 1819 à 1881. Dans le cours que vous allez découvrir aujourd’hui, il rappelle la longue alliance des armes et des lettres. Il nous fait entrer dans son « laboratoire » et dans ses réflexions de chercheur. Pourquoi donner une suite, pourquoi revenir la guerre littéraire? Q’est-ce que le milieu d’une recherche? demande-t-il, avant de nous livrer « l’escouade », selon sa formule, des duellistes des lettres dont il propose d’explorer les personnalités « au sens moderne du terme », en essayant de les rattacher à un trope de la guerre littérature. Et le tout premier de ces duellistes fameux au sens propre et figuré, sera "Paul-Louis Courier, l'homme du pamphlet (1re partie)".  

Et nous gagnons tout de suite l’amphithéâtre du Collège de France, le 9 janvier 2018, pour le cours d**’Antoine Compagnon**.

Pour prolonger

Références des images : Au centre, deux portraits, Armand Carrel (1800-1836) et Paul-Louis Courier (1772-1825) par Ary Scheffer, vers 1830, à gauche, Saisie des presses du National,  le 27 juillet 1830, dessinée par Victor Adam (Lithographie). Daniel d'Arthez et Lucien de Rubempré sur les dangers du journalisme (_Les Illusions perdues_de Balzac - dessin Adrien-Moreau) Code d'honneur, un duel au Bois De Boulogne, en 1874, in "Harper's Weekly", New York (1875) - sources Musée de la Vie romantique et Gallica (BNF).

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