

Comment la démocratie pourrait-elle avoir droit à une métaphysique? demande la philosophe Claudine Tiercelin. Plutôt que d’interroger les conditions de légitimité de la démocratie, dans le contexte actuel de montée des périls, ne s’agit-il pas de la défendre?
- Claudine Tiercelin philosophe, professeure au Collège de France, membre de l’Institut, Académie des sciences morales et politiques
Nouvelle diffusion du 20 octobre 2017
Quels sont les abus des principes spirituels en démocratie?
Claudine Tiercelin, titulaire de la chaire de Métaphysique et philosophie de la connaissance, normalienne passée par Berkeley, qui tisse de stimulants ponts entre la philosophie analytique anglo-saxonne et les courants européens achève sa grande enquête, sur les relations que l’on peut ou non tisser entre 3 les concepts de « Connaissance, vérité et démocratie » dans le cadre de la série de cours donnés en 2017. La philiopsohe-logicienne qui se réclame d'une métaphysique « réaliste », s’attache à la démocratie comme espace des raisons.
"pour conclure, et en s’inspirant de Julien Benda, il s’agit de comprendre que la démocratie suppose un état de paix. Pour répondre aux menaces de l’état de guerre et protéger l’idéal démocratique qui doit (comme la vérité, la justice et la raison) être posé comme une valeur absolue, il faut souvent savoir adjoindre aux seules « raisons », la passion, voire une « mystique » démocratique.
Et nous gagnons l’amphithéâtre du Collège de France, le 29 mars 2017, pour le cours de Claudine Tiercelin, « Connaissance, vérité et démocratie » aujourd’hui : "la démocratie comme espace des raisons"
Pour prolonger :
Pour afficher ce contenu Youtube, vous devez accepter les cookies Publicité.
Ces cookies permettent à nos partenaires de vous proposer des publicités et des contenus personnalisés en fonction de votre navigation, de votre profil et de vos centres d'intérêt.
L'équipe
- Production
- Coordination
- Réalisation