Moment britannique, identité arabe et minorités : épisode 23/12 du podcast Crises d'Orient : le Moyen-Orient à partir de 1914

The Third Palestinian National Congress, in Haifa, British Mandate of Palestine — 14 December 1920 /  I.P.C. [i.e., Iraq Petroleum Company]. Welding pipes together, on Esdraelon stretch (1934-39)
The Third Palestinian National Congress, in Haifa, British Mandate of Palestine — 14 December 1920 /  I.P.C. [i.e., Iraq Petroleum Company]. Welding pipes together, on Esdraelon stretch (1934-39) - Wikicommons
The Third Palestinian National Congress, in Haifa, British Mandate of Palestine — 14 December 1920 / I.P.C. [i.e., Iraq Petroleum Company]. Welding pipes together, on Esdraelon stretch (1934-39) - Wikicommons
The Third Palestinian National Congress, in Haifa, British Mandate of Palestine — 14 December 1920 / I.P.C. [i.e., Iraq Petroleum Company]. Welding pipes together, on Esdraelon stretch (1934-39) - Wikicommons
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Comment à partir de 1919, le terme "minorités" entre-t-il dans le vocabulaire des Relations internationales? demande Henry Laurens. Qu’est ce qui se joue autour de l’identité arabe au Moyen Orient? Quels sont les dangers du clivage entre "syrianisme et arabisme", entre "arabistes et localistes"?

Avec
  • Henry Laurens Professeur au Collège de France, titulaire de la chaire d'Histoire contemporaine du monde arabe.

Nouvelle diffusion du 5 février 2018

Le congrès d’Haïfa en décembre 1920 a-t-il permis la définition d’un peuple arabe palestinien ? Qui était Chakib Arslan, le "prince de l’éloquence"? Pourquoi le "nationalisme egypto-centré" des années 1920? s'interroge Henry Laurens. Quelle est la "problématique des Etats mandataires" et quelle est l’approche différenciée des Français et des Britanniques? Comment l’état moderne est-il arrivé  au Proche Orient et comment est-il entré dans les souvenirs collectifs des habitants de cette région? 

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Nous voici quasiment au terme du grand récit géopolitique d Henry Laurens, professeur au Collège de France, titulaire de la chaire « Histoire contemporaine du monde arabe ». Il analyse depuis deux semaines, les suites de la fin de l’Empire ottoman et des négociations de paix après la Première guerre mondiale, dans le cadre de la série, intitulée « Les crises d'Orient : le Moyen-Orient à partir de 1914 ». Le cours d’aujourd’hui présente ce qu’on appelle, The British moment, ce moment d’hégémonie britannique, qui ouvre à partir de 1923-24, une période de certaine stabilité au Moyen Orient, de la conférence de Lausanne au début de la Seconde guerre mondiale. L'autre grande puissance régionale, la France, ne prétend pas "élargir alors son domaine", selon les mots d'Henry Laurens.  

Dans le Figaro magazine, l’historien rappelait en mars 2017 à propos des relations entre le monde occidental et le monde arabo-musulman, que 

« Le règlement politique de la Grande Guerre  a donné au Royaume-Uni l'hégémonie sur l’ensemble de la région. Son but est d’assurer la protection des voies impériales de communication : aux routes traditionnelles de l’Inde s'ajoutent maintenant les voies aériennes et les circuits de sortie de la production pétrolière. Les Français se concentrent sur leur mandat de Syrie et du Liban. La Turquie et la Perse sont absorbées par leurs projets de modernisation.  » 

Si la Grande Bretagne et la France dominent, l’historien ne manque pas de rappeler qu’elles sont sorties "épuisées" de la Grande Guerre et que les Etats cherchent à limiter les coûts dans tous les domaines.  

Et nous gagnons l’amphithéâtre du Collège de France, le 20 décembre 2017, pour le cours d’Henry Laurens, « Les crises d'Orient : le Moyen-Orient à partir de 1914 ». Aujourd’hui, « Moment britannique, identité arabe et minorités »

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