La radicalisation, un mal démocratique

Place de la République, janvier 2016
Place de la République, janvier 2016 ©AFP - Thomas Samson
Place de la République, janvier 2016 ©AFP - Thomas Samson
Place de la République, janvier 2016 ©AFP - Thomas Samson
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Antoine Garapon reçoit le sociologue Farhad Khosrokhavar, pour essayer de comprendre avec lui les racines de la radicalisation.

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Le terrorisme n’est pas l’apanage des démocraties. Pourtant, c’est chez elles que les attentats sont les plus déstabilisateurs. On a baptisé « radicalisation » ce phénomène qui affecte de plus en plus de citoyens (et non plus seulement les jeunes hommes issus de l’immigration, et mal intégrés). Que veut dire ce terme au juste ? Comment expliquer son processus ? Quel est son lien avec les démocraties ? Comment espérer sinon l’éradiquer au moins le réduire ? "Une démocratie doit être concomitante avec une utopie (...), on est dans des démocraties fatiguées, où il faudrait réapprendre le "savoir vivre ensemble" ... Toutes ces sociétés souffrent de l'absence d'utopie, nous sommes dans une sorte de vide..." , expliquera Farhad Khosrokhavar, en contemplation à l'écoute d'un extrait du Stabat Mater de Pergolese ("'Inflammatus et Accensus"). Il est l’auteur de nombreux ouvrages sur cette question de la radicalisation – notamment Radicalisation (éd. Maison des sciences de l’homme, 2014) - et publie, dès octobre 2016 un  ouvrage sur la prison.

Fahrad Khosrokhavar
Fahrad Khosrokhavar
© Radio France - Corinne Amar

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