"Alice automatique" ou les mondes en vrille de Jeff Noon

Alice in Wonderland - Berlin
Alice in Wonderland - Berlin - AFP
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Troisième volet, à la gloire d'Alice, de l'ébouriffante série "Vurt" du romancier anglais de science-fiction Jeff Noon

Par son incursion au pays des merveilles et son passage de l'autre côté du miroir, la chère Alice en a déjà vu de bien drôles et de fort singulières. C'est compter sans son admirateur Jeff Noon, figure nodale et effervescente de la science-fiction anglaise, qui l'entraîne, avec Alice automatique (1996), dans une exploration effrénée de son monde "vurtien", un univers où les règles du langage et les lois du réel sont chahutées, décadrées, réinventées en permanence à grands coups de chimères linguistiques et de monstres logiques.

Qu'on en juge : partie attraper le perroquet de la sa grand-mère, Alice plonge dans les profondeurs d'une horloge et se retrouve à Manchester en 1998 au sein d'un monde où hommes, objets et animaux fusionnent et échangent leurs apparences. Elle s'y trouvera mêlée à une enquête criminelle, croisera Hendrix et Miles Davis, pour ne rien dire de sa découverte de boarocrates et autre capitaine Fracaboum. (éditions La Volte, dans une nouvelle traduction de Marie Surgers).

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