Les morts témoignent : "Spoon river" d'Edgar Lee Masters

cimetière américain
cimetière américain - AFP
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Nouvelle traduction d'un classique de la poésie américaine.

Paru en 1916, Spoon river valut à son auteur, l'avocat chicagoan Edgar Lee Masters, d'être comparé à Walt Whitman ou Ezra Pound. Un éloge qui saluait un recueil inouï dans sa forme et dans son contenu. On y suit en effet, sur près de 242 pièces poétiques de longueurs et de tonalités variées, les témoignages des tous les morts enterrés dans le cimetière de Spoon river, qui n'est plus, là, un fleuve de l'Illinois visible sur la carte, mais une bourgade imaginaire. Les morts témoignent, parlent, chantent, comparaissent, témoignant de ce que furent leur vie, des existences souvent marquées par la souffrance, empreintes d'injustice, closes par les morts violentes, assassinats ou accidents. Un monument de lyrisme poignant et d'éloquence sombre, entre blues et oraison funèbre. (éditions Le nouvel Attila)