Retour, en son intégralité, d'un classique du journal littéraire contemporain.
Publié caviardé en 1987 et 1989, réédité aujourd'hui dans son intégralité, le Journal de l'écrivain et chroniqueur Matthieu Galey s'affirme, à l'égal de ceux d'un Renard, Léautaud ou Morand, comme un classique du journal littéraire. De 1953, année de la mort de Staline, à 1986, couvrant plus de trois décennies de vie intime, mondaine et littéraire, le journal de Galey alterne l'évocation des jouissances les plus vives, charnelles ou intellectuelles, et les dépeçages les plus redoutables. Criblé de scènes inouïes et de portraits à l'eau forte (Chardonne, Jouhandeau, Cocteau), c'est un ballet amoureux doublé d'un jeu de massacre exemplaire dont Mauriac écrivait : "J'aime cette morsure de chaque phrase. Quel appétit pour déchirer !" (Laffont/coll. Bouquins)
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