Accès aux vaccins : comment imposer aux pays riches d’en laisser aux autres ?

Vaccination de personnels de santé contre le coronavirus dans un hôpital d'Homagoma au Sri Lanka, le 29 janvier 2021.
Vaccination de personnels de santé contre le coronavirus dans un hôpital d'Homagoma au Sri Lanka, le 29 janvier 2021.  ©AFP - LAKRUWAN WANNIARACHCHI /
Vaccination de personnels de santé contre le coronavirus dans un hôpital d'Homagoma au Sri Lanka, le 29 janvier 2021. ©AFP - LAKRUWAN WANNIARACHCHI /
Vaccination de personnels de santé contre le coronavirus dans un hôpital d'Homagoma au Sri Lanka, le 29 janvier 2021. ©AFP - LAKRUWAN WANNIARACHCHI /
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Entretien avec Pauline Londeix, cofondatrice de l’Observatoire de la transparence dans les politiques pour les médicaments.

Avec
  • Pauline Londeix Co-fondatrice de l'Observatoire de la transparence dans les politiques du médicament (OTMeds)

Il a fallu qu’Ursula von der Leyen hausse le ton pour qu’AstraZeneca trouve une solution.

Le laboratoire britannique, qui avait annoncé la semaine dernière être d’ores et déjà en retard sur sa production, livrera finalement neuf millions de doses de plus que prévu à l’Union européenne, soit 40 millions en tout, pour la première phase de vaccination - à l’issue de laquelle la Commission européenne compte avoir vacciné 70% de la population adulte de l’Union… 

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Parmi les pays en revanche qui n’ont pas cette capacité de négociation face à AstraZeneca, l’Afrique du sud s’apprête à administrer aujourd’hui les premières doses. Un million pour commencer…, achetées deux fois plus cher mais son président Cyril Ramaphosa n’a pas souhaité attendre les vaccins du dispositif Covax, cette initiative de l’OMS pour une distribution équitable des vaccins dans le monde.

Le Tour du monde des idées
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