Afrique. Force africaine en attente et gestion des conflits sur le continent

France Culture
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La force africaine en attente : un outil adapté aux enjeux sécuritaires africains ?
La force africaine en attente : un outil adapté aux enjeux sécuritaires africains ?

Depuis près de vingt-cinq ans, les conflits en Afrique ont beaucoup évolué, dans leur nature, dans leurs modalités, dans leur intensité. En règle générale, ils sont plus internes (conflits interethniques, guerres civiles, génocide…) et ils ont tendance à se régionaliser.

Les Occidentaux (États-Unis, Royaume-Uni, France) avaient poussé les dirigeants africains à prendre leur destin en main (programme RECAMP, entre autres initiatives), tout en diminuant leurs forces militaires sur le continent (forces tournantes et non plus permanentes…).

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La nouvelle Union africaine fut créée en 2002 et, peu à peu, émergea la notion de Force africaine en attente. Pourtant, les opérations de maintien de la paix de l’ONU n’ont cessé d’être déployées et de montrer leurs limites, même si certaines se sont appuyées sur des organisations régionales telles que la CEDEAO).

--Faut-il articuler ces Forces africaines sur les organisations régionales ?

--Quelles missions, avec quels mandats (ONU, Union africaine), quels soutiens (Union européenne) ?

--Quels moyens et quels obstacles principaux (volonté politique, financement, logistique, entraînement…) ?

**Amandine Gnanguênon est chargée d’études Afrique ** à l’Institut de recherche stratégique de l’Ecole militaire

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