

Depuis une vingtaine d’années, et surtout dans les années 2000, la tendance aux regroupements régionaux en Amérique latine s’est accentuée.
Après le Mercosud de 1991, dont la finalité est l’édification d’un marché commun, on a enregistré la création de l’Alternative bolivarienne en 2004 (ALBA, anti-américaine), la Banque du Sud en 2007, l’Union des nations sud-
américaines (UNASUR) en 2008 et, récemment, la Communauté des États latino-américains CELAC.

Quelle peut être l’ambition de cette dernière (notamment, par rapport au monde anglo-saxon américain), dans quel contexte est-elle lancée, quel fonctionnement prévoit-elle ? Et la diversité n’est-elle pas la règle, a fortiori si l’on englobe les Caraïbes, elles-mêmes composites voire disparates ? La CELAC ne risque-t-elle donc pas de connaître le sort de l’Union africaine, paralysée par ses différences et ses rivalités ?
Christian Girault est directeur de recherche au CNRS


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