Arabie saoudite. Réformes et revirement diplomatique : une métamorphose ?

Christine Lagarde et le Pince héritier Mohammed bin Salman, la semaine dernière, lors du forum "Future Investment Initiative" (FII) qui s'est tenu à Riyadh
Christine Lagarde et le Pince héritier Mohammed bin Salman, la semaine dernière, lors du forum "Future Investment Initiative" (FII) qui s'est tenu à Riyadh ©AFP - FAYEZ NURELDINE
Christine Lagarde et le Pince héritier Mohammed bin Salman, la semaine dernière, lors du forum "Future Investment Initiative" (FII) qui s'est tenu à Riyadh ©AFP - FAYEZ NURELDINE
Christine Lagarde et le Pince héritier Mohammed bin Salman, la semaine dernière, lors du forum "Future Investment Initiative" (FII) qui s'est tenu à Riyadh ©AFP - FAYEZ NURELDINE
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Une Arabie saoudite "modérée, tolérante et ouverte" : c'est ce qu'a promis le prince héritier Mohamed Ben Salmane nouvel homme fort du royaume. Ce serait une évolution majeure depuis 1979.

Avec
  • Fatiha Dazi-Héni Chercheuse spécialiste des monarchies de la péninsule arabique à l’Institut de recherche stratégique de l’école militaire (IRSEM)

Cette annonce faite la semaine dernière devant les investisseurs occidentaux lors du forum économique nommé « Davos dans le Désert » confirme l’impulsion donnée par ce jeune prince héritier fin 2016. Il y exposait déjà son programme « Vision 2030 », vaste réforme économique et politico-sociale, de la réduction de la dépendance au pétrole à la reprise en main du pouvoir religieux.

Il s’agit non seulement d’un plan ambitieux, pour le plus peuplé (31 millions d’habitants) des pays du Golfe, avec 70 % de la population âgée de moins de 30 ans et un chômage à 12,8 %. Mais Mohamed Ben Salmane devra aussi faire face à des résistances internes : police et dignitaires religieux, monopoles marchands…

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Sa popularité et sa jeunesse seules ne suffiront pas – ceci alors que l’Arabie saoudite réévalue aussi son positionnement diplomatique dans un enchevêtrement complexe où se joue le destin de millions de gens : Qatar, Turquie, Iran, Irak, Syrie, Egypte, Israël, Etats-Unis. Le pari de Ben Salmane est-il tenable ?

Quelques vidéos pour éclairer en images le thème d'aujourd'hui :

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