Arabie Séoudite. Un nouveau roi dans un contexte régional instable

France Culture
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On disait le roi Abdallah, disparu le 23 janvier, plus réformiste et moins pro-américain que ses prédécesseurs. Qu’en est-il de son successeur, le roi Salman et du prince héritier, Moqren ?

En interne, quelle est la marge de manœuvre du nouveau roi, âgé de 79 ans et réputé malade, notamment dans ses rapports avec l’autorité religieuse ? Quelles craintes à l’égard de la minorité chiite, située dans la province du Hassa (nord-est) ? Et quelles seront ses priorités, compte tenu de l’état économique du pays, les revenus du pétrole étant bien moins importants, à cause de la baisse du prix du baril que Riyad a d’ailleurs lui-même organisée ?

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Sur le plan régional, l’Arabie Séoudite est fort mal entourée : au nord, l’État islamique en Irak et au Levant au sud, les chiites perturbateurs au Yémen et à l’est, l’Iran, partenaire de plus en plus prisé par Washington.

Sur le plan international, justement, quelle relation avec les États-Unis, « assurance vie » du régime et du système en place ?

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