Arctique. Quelles promesses d’ordre économique ?

Plusieurs experts, rencontrés sur place à Tromsø grâce au concours de l’ambassade de Norvège à Paris, en témoigneront sur notre antenne dans les semaines à venir.

Il y a une dizaine d’années, s’était développé dans les pays occidentaux un climat d’euphorie à propos des possibilités du bassin arctique, dont la banquise se réduisait l’été (en superficie aussi bien qu’en épaisseur), sous l’effet du réchauffement de la planète. On imaginait volontiers un eldorado, les routes maritimes allant rapidement s’ouvrir au trafic marchand le long de la Russie et du Canada. Le US Geological Survey annonçait des réserves non prouvées de pétrole et de gaz. Les minerais devaient être abondants et à terme accessibles.

Or, avec réalisme, on réévalue à la baisse ces espoirs exagérés, pour un certain nombre de bonnes raisons et l’on privilégie le pragmatisme ( entrée en vigueur du Code polaire en janvier 2017).

DNV-GL, dont l’histoire remonte à 1864, occupe une place mondiale dans la classification des navires et installations (porte-conteneurs, plateformes flottantes, éoliennes en mer et à terre, etc.), la vérification, l’inspection, la gestion des risques, la supervision. (Th. G.)

La traduction de cette émission est assurée par Xavier Combe

Thierry Garcin, auteur de "Géopolitique de l’Arctique", est l'invité de l'émission Geopolitis, diffusée sur les chaînes publiques RTS et TV5 Monde :