

Les deux anciennes républiques soviétiques s'accusent mutuellement de "discrimination raciale". Chacune a pu présenter ses arguments et preuves devant la Cour internationale de justice.
Taline Ter Minassian (Professeure d’histoire contemporaine de la Russie et du Caucase à l’Inalco, directrice de l’Observatoire des Etats post-soviétiques).
Un an après la guerre dans le Haut Karabakh, l’Arménie et Azerbaïdjan se sont succédé cette semainedevant la Cour internationale de justice, l’organe judiciaire principal des Nations unies chargé de régler les conflits juridiques soumis par les Etats.
Un an après le conflit qui a fait plus de 6500 morts pour le contrôle de la région du Haut-Karabakh, les deux anciennes républiques soviétiques s’accusent aujourd’hui mutuellement de violer la Convention sur l’élimination de la discrimination raciale…
Pour l’Arménie les audiences se sont tenues la semaine dernière et le recours de l’Azerbaïdjan lui, vient juste d’être étudié à la Haye
Avec Taline Ter Minassian, historienne, professeure des universités à l’Inalco, directrice de l’Observatoire des Etats post-soviétiques et organisatrice du festival Transcaucases, jusqu'au 10 décembre.
Cinq prisonniers de guerre arméniens ont été libérés mardi par l'Azerbaïdjan. Ils avaient été condamnés par Bakou à six ans de prison, mais sont désormais libres après une médiation russe et après l'audience de l'Arménie à La Haye. Taline Ter Minassian
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