Des burkinabés rassemblés sur la place la Nation à Ouagadougou pour soutenir le coup d'Etat du 24/01 ©AFP - OLYMPIA DE MAISMONT
Publicité
Le président burkinabé Roch Kaboré a été arrêté lundi par des officiers de l'armée au cours d'un coup d’État salué par la rue. Les militaires reprochent notamment au président déchu son inaction dans la lutte contre les djihadistes qui multiplient les attaques dans le pays.
Le putsch d’avant-hier, qui a commencé dès dimanche par des mutineries dans des casernes de Ouagadougou, s’inscrit certes dans une forme de « spirale » de coups d’Etat militaires en Afrique de l’ouest depuis quelques mois, mais il est difficile d’aller plus avant dans la comparaison avec le Mali ou la Guinée - ne serait-ce que parce qu’on ne connait toujours pas exactement les intentions des putschistes burkinabés.
Au Burkina Faso, ce coup d’Etat est presque un retour à la normale, tant l’histoire politique de la jeune république s’écrit avec l’armée, depuis l’indépendance…
Publicité
Avec Tanguy Quidelleur, doctorant à l'Institut des Sciences sociales du Politique de l'Université Paris Nanterre.
L'équipe
- Production
- Réalisation
- Collaboration