Au Pérou, l’ombre d’Alberto Fujimori continue à empoisonner les débats

Des manifestants opposés à la libération d'Alberto Fujimori à Lima le 17 mars 2022.
Des manifestants opposés à la libération d'Alberto Fujimori à Lima le 17 mars 2022. ©AFP - Cris BOURONCLE
Des manifestants opposés à la libération d'Alberto Fujimori à Lima le 17 mars 2022. ©AFP - Cris BOURONCLE
Des manifestants opposés à la libération d'Alberto Fujimori à Lima le 17 mars 2022. ©AFP - Cris BOURONCLE
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Avec Valérie Robin Azevedo, professeure d’anthropologie sociale à l’université de Paris et membre de l'URMIS. Spécialiste du Pérou et des sociétés andines, elle enseigne aussi à l’INALCO dans le cursus de langue et culture quechuas.

Avec
  • Valérie Robin Azevedo professeure d’anthropologie sociale à l’université de Paris et membre de l'URMIS. Spécialiste du Pérou et des sociétés andines, elle enseigne aussi à l’INALCO dans le cursus de langue et culture quechuas.

La Cour constitutionnelle du Pérou a autorisé la libération de l’ancien président Alberto Fujimori.; libération bien avant l’heure de celui qui avait été condamné en 2009 à 25 ans de prison dans plusieurs procès distincts, pour crimes contre l’humanité et corruption, pendant ses dix années au pouvoir – toute la décennie 1990.

Cette décision a provoqué des manifestations dans toutes les grandes villes du pays, mais aussi la réprobation et la colère de la Cour interaméricaine des droits de l’homme qui avait prononcé dans le passé plusieurs sentences pour condamner des massacres perpétrés par les hommes de main de Fujimori, notamment le groupe Colina.

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