Vision virtuelle montrant le continent américain avec un niveau des océans augmenté de 100 mètres. Aux USA, New York City, Boston, Houston, Los Angeles, San Francisco et San Diego seraient menacées

Climat. Comment évaluer la décision du président Trump sur la Cop 21 ?

Vendredi 2 juin 2017

Vision virtuelle montrant le continent américain avec un niveau des océans augmenté de 100 mètres. Aux USA, New York City, Boston, Houston, Los Angeles, San Francisco et San Diego seraient menacées ©AFP - Walter B. Myers / Novapix / Leemage

Certes, la Chine est devenue en 2009 le premier pollueur de la planète, dépassant les États-Unis. Mais il faut rappeler que le 1er PIB du monde consomme, pour moins de 5 % de la population du globe, environ 20 % de tout le pétrole consommé.

Avec

Gabriel Wackermann Professeur émérite à la Sorbonne, géographe

Comme le disait un ancien président des États-Unis au moment de la signature du protocole de Kyoto, « le niveau de vie des Américains ne se négocie pas ». Or, si l’économie américaine constitue une gigantesque usine à pollution, les Chinois ont quelque raison de polluer, condamnés qu’ils sont à la production de charbon (4/5e de l’électricité) pour maintenir leur croissance (laquelle achète la paix sociale auprès d’un milliard quatre cents millions d’habitants). Et ils nous demandent à bon droit avec quoi nous avons assuré nos deux révolutions industrielles, sinon avec du charbon.

Reste que les États-Unis sont essentiels pour la lutte contre le réchauffement de la planète. Donc, la décision américaine de sortir de l’accord de Paris (pour le renégocier éventuellement) est importante, parce qu’elle conditionne en partie le cours des choses. On ne saurait faire contre mauvaise fortune bon cœur. (Th. G.)

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L'équipe

Thierry Garcin

Production
Claude-Armand Decastiaux

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Mydia Portis-Guérin

Réalisation

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