

Les guerres civiles et conflits intestins sont souvent considérés comme les pires, puisque l’on se bat contre soi-même. D’où, la difficulté à sortir ensemble de la guerre, puisque dans ce type d’affrontements armés, chacun a du sang sur les mains, fût-ce avec la bonne cause.
Valérie Rosoux (professeur à l’Université Catholique de Louvain (UCL), Belgique).
En Afrique subsaharienne, mais ailleurs aussi, les sorties de guerre civile ont permis de mettre en place officiellement des processus dits de réconciliation. Mais ce terme de réconciliation est beaucoup plus complexe qu’il n’y paraît : l’étymologie montre qu’il s’agit non seulement de revenir en arrière mais de rétablir, ce qui --humainement-- semble impossible. Seules, la génération suivante peut (essayer de) pardonner.
Cela dit, se souvenir, c’est aussi pouvoir mettre à distance le passé, le reconstruire, le réinterpréter. Est-ce utile, est-ce nécessaire et quel rôle les pouvoirs publics (l’État) peuvent-ils jouer ? (Th. G.)
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