- Christian Girault Géographe, directeur de recherche émérite au CNRS
Le rapprochement entre La Havane et Washington a été inattendu et décidé. Cuba subissait des sanctions économiques depuis le début des années 60, tout en constituant un bouc émissaire idéal pour les Américains. Ce régime de sanctions avait d’ailleurs été clairement dénoncé, à Cuba-même en 1998, par le pape Jean-Paul II.
Dans l’Organisation des Etats américains, l’île connut aussi des fortunes diverses (exclusion en 1962, levée en 2009…).
D’autre part, Cuba ne détient plus de pouvoir perturbateur (il était intervenu longtemps dans de grands conflits en Afrique : 20 000 militaires en Éthiopie, beaucoup d’autres en Angola), son influence dans les Caraïbes est l’ombre d’elle-même, l’aide soviétique avait disparu dès la fin des années 80 et son allié vénézuélien traverse une crise profonde.
Comment caractériser la nouvelle période et qu’en attendre ?
L'équipe
- Production
- Réalisation
- Collaboration