Avec Sonia Le Gouriellec, docteure en science politique (Relations internationales), maîtresse de conférences à l’Université Catholique de Lille et enseignante à Sciences Po Paris, ses travaux portent principalement sur les problématiques de paix et sécurité dans la Corne de l’Afrique.
- Sonia Le Gouriellec enseignante à Sciences Po Paris
Le Premier ministre Abiy Ahmed a, en ce début d’année, proposé comme si de rien n’était une grande « réconciliation nationale », sans avoir pour autant cessé les bombardements contre les Tigréens au nord, et sans revenir sur ce qu’il entend après plus d’un an de guerre, par le mot « nation ». L’Ethiopie est une fédération découpée sur la base des ethnies, et maintenir ces grandes aires de peuplement censées regrouper tous les membres de chaque groupe ethno national – Omoros, Amharas, Tigréens et autres… - ne s’est pas fait sans violence surtout depuis une dizaine d’années.
Comme premier geste pour amorcer ce dialogue national annoncé, Abiy Ahmed a fait libérer une quarantaine de figures de l’opposition.
L'équipe
- Production
- Réalisation
- Collaboration