

Ce lundi 25 octobre, l'armée soudanaise a repris le contrôle d'une transition démocratique qu'elle ne souhaite pas voir advenir. Ce coup d'Etat permet à l'appareil sécuritaire omnipotent de maintenir son contrôle sur l'économie et la gestion des ressources naturelles.
- Raphaëlle Chevrillon Guibert Institut de recherche pour le développement (IRD)
Entre civils et militaires qui se partageaient le pouvoir depuis la Révolution de 2019, les sujets de tensions étaient nombreux. Depuis le début de la transition, de nombreux signes montraient que les militaires résistaient le plus possible à toute remise de leur pouvoir effectif aux civils…
Entre autres choses, les généraux refusaient de rendre les entreprises publiques qu’ils contrôlaient jusque-là, et des pans entiers de l’économie échappaient toujours au ministère des finances.
Avec Raphaëlle Chevrillon-Guibert, politologue spécialiste du Soudan, chargée de recherche à l’Institut de Recherche pour le Développement et affectée à l’UMR PRODIG (CNRS, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Paris 4 Sorbonne, Paris 7 Denis Diderot, IRD, AgroParisTech).
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