- Bertrand Badré directeur général et directeur financier de la Banque mondiale
D’abord, l’ONU a respecté une partie de ses promesses : en quelque quinze ans, la pauvreté a été réduite dans le monde.
Pour ce qui est de l’aide publique au développement (135 milliards de dollars, aujourd’hui), la décennie 90 avait révélé une baisse nette des engagements étatiques.
La décennie 2000 s’était montrée plus généreuse. Deux lectures différenciées, d’ailleurs, pour cette APD : en valeur absolue et en fonction du PIB.
Un très ancien critère (et sans doute anachronique) avait demandé aux pays riches d’atteindre le seuil de 0,7 % du PIB.
Cela dit, outre les aides diverses et nombreuses de l’ONU et de la « famille ONU », les investissements et l’aide privée représentent deux autres outils essentiels, Encore faudrait-il s’interroger sur le bien-fondé, l’organisation et l’utilisation de ces aides, sur la solidité administrative et sur l’honnêteté des bénéficiaires.
En tous cas, une nouvelle coopération entre acteurs publics et privés s’annonce-t-elle ?
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