En Irak, la sécheresse est une responsabilité collective

Des bateaux reposent sur le lit de séchage d'une section des marais méridionaux de Chibayish, dans la province de Dhi Qar, le 28 juin 2022.
Des bateaux reposent sur le lit de séchage d'une section des marais méridionaux de Chibayish, dans la province de Dhi Qar, le 28 juin 2022. ©AFP - Asaad NIAZI
Des bateaux reposent sur le lit de séchage d'une section des marais méridionaux de Chibayish, dans la province de Dhi Qar, le 28 juin 2022. ©AFP - Asaad NIAZI
Des bateaux reposent sur le lit de séchage d'une section des marais méridionaux de Chibayish, dans la province de Dhi Qar, le 28 juin 2022. ©AFP - Asaad NIAZI
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L'Irak connait des épisodes de sécheresses de plus en plus récurrents. Si les autorités ont beau jeu d'accuser les voisins turcs et iraniens d'assécher le pays avec les barrages édifiés sur les fleuves en amont, Bagdad fait preuve d'une mauvaise gestion de la ressource.

Avec
  • Peter Harling fondateur et directeur du centre d'analyses et de recherches Synaps

Le dérèglement climatique est tangible en Irak qui a connu depuis le début du printemps une dizaine de tempêtes de sable, de plus en plus fréquentes, de plus en plus puissantes… Il n’est plus rare que les températures atteignent les 50 degrés dans le sud du pays.

Et les grands cours d’eau que sont le Tigre et l’Euphrate sont à la peine, le niveau d’un réservoir au nord de Mossoul était tellement bas ces dernières semaines que des archéologues en ont profité pour lancer des fouilles… ils y ont trouvé toute une cité engloutie de l’âge du bronze.

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Certes, l’Irak n’est pas coupable de changement climatique, mais quelle est la part de responsabilité des autorités iraniennes dans la sécheresse ?

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